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VIP-Blog de misssoso04
  • 8 articles publiés
  • 9 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 22/03/2006 15:27
    Modifié : 30/03/2006 00:35

    Fille (12 ans)
    Origine : casablanca
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    ton dj??

    30/03/2006 00:35



    ............Quel est ton DJ préféré .............. Miss Kittin Martin Solveig Daft Punk David Guetta Didier Sainclair Bob Sainclar Vitalic Jeff Mills Felix Da Housecat Green Velvet




    abdel

    30/03/2006 00:32

    abdel


    que dire de ce mec  trop koi  s1mpa et tjr la quand on a besoin de lui  abdel je te kifff trop

    il faut que tu face un jour pour vennir nous voir a casa °°°comme meme c pas loin °°°

    tu nous manque beaucoup bisou






    stp

    28/03/2006 23:13

    stp


    Il fait un temps rigide ce matin un jour lunaire à vous croquer la chair j'ai décidé de me terrer à l'intérieur de moi-même sans rien dire puisque tout a été dit j'y retrouve les terres vierges qui m'habitent elles convergent toutes vers le centre là où nos préoccupations nous rassemblent sans cesse je colle ma peau à celle des autres je voyage à travers la peau des autres tel un vice perpétuel puisque hier n'est plus qu'aujourd'hui ne ressemble à personne j'ai décidé d'épousseter ma mémoire je pourrai ensuite savourer l'ordre des choses sans déplacer les générations j'expérimenterai alors le pouls du monde c'est un peu comme marcher sur une corde raide mais j'ai le goût du risque mes mots explosent je leur aménage des espaces particuliers et rien entre les lignes n'est laissé au hasard ils ne pèsent pas lourd dans la mémoire je les apprivoise et je leur propose des organisations de toutes sortes ils s'écrivent comme des enfants blessés mais toujours renouvelés une guerre synthétique et brutale s'est soudainement abattue sur mes rêveries elle m'a cloué le bec au silence des morts elle montra la nuit au grand jour elle souleva une tempête noire comme le temps efface tout bouleversement je crois que je m'en remettrai je sens circuler à nouveau l'âge du monde dans mes veines j'ai envie de m'éclater sur d'autres continents d'explorer le mystère des mots de l'autre côté du miroir car mon temps rapetisse comme une laine ébouillantée il se repose souillé par les jours passés dans l'engrenage des machines il n'est pas en phase terminale il s'est simplement tu pour un moment il rêve peut-être aux pierres concassées du mur de Berlin de ce qu'il en ferait si on les jetait toutes dans mon jardin il rêve dans mon lit tandis que moi je réfléchis sur ce que pourra bien être demain j'anticipe la fatigue gagne du terrain j'ai la bouche cousue à mes rêves et ma parole s'y promène en silence c'est un de ces matins qui ne semblent pas vouloir se lever malgré un soleil époustouflant qui incendie les alentours je demeure toujours en attente d'un sujet qui ne tardera pas le temps et la distance me questionnent je les sens parfois bouger au fond de moi ce goût de poème dans la bouche me rassure mes lèvres voudront-elles encore prononcer des mots d'ambiance qui s'offriront gratuitement au monde le doute m'habite ma mémoire tourne en rond autour de moi s'arrête parfois à la croisée de mon enfance je me retrouve au milieu d'un paysage ses senteurs franches ravivent mes lointaines amours sur les pentes dans les champs près d'un ruisseau en haut d'un cerisier je me raccroche à la case départ parce que je hais la mort je participe déjà à l'aventure en survolant mon impitoyable quotidien je ne crains ni la mer ni les nuages mais plutôt le bruit des hélices je m'éloignerai pour un temps mais je reviendrai rapportant des paroles sur mesure et des boutures de rêves que j'étalerai sur le rebord de ma fenêtre en ce moment je préfère laisser éclore le présent j'ai décidé que la journée pouvait bien commencer sans moi je ne suis plus disponible je suis occupée à ériger un mur de lumière autour d'une mort inévitable et combien arrogante une liberté sauvage m'interpelle je ne réponds pas je reste assise au bord du lit à mimer la surdité ma main ne répond plus à l'écriture mes mots piétinent s'entredéchirent puis s'en vont mourir au bout de ma folie passagère je me recouche en me disant que la journée peut bien galvauder autour de moi pour aller ensuite refroidir au fond d'une tasse ça ne me concerne plus ça va trop vite j'ai le vertige est-ce que je rêve suis-je morte sans avertissement le rideau tombe sous une pluie de murmures en liberté des rires éclatent sous les tanks dans mon espace des masses informes se dessinent et je suis obligée de les ordonner selon un rythme tantôt égal tantôt inégal je fais face à l'éternel retour du corps devenu fauve j'ai appris à l'apprivoiser dès l'envol cela éreinte quelque peu ma mémoire me renvoie une brassée de pensées fraîchement cueillies que je suspends toujours sur une corde à linge pour faire chanter le vent quand je respire je fais attention à ne pas alerter le voisinage ce truc en pièces détachées ne peut servir de sujet de conversation je ne fais que l'observer à travers mes hésitations je prends une dernière gorgée de silence avant que ne s'éteignent tous les mouvements de masse qui gravitent autour d'un tout petit rien cet épouvantable petit rien fait basculer les amours et les haines c'est effectivement une mise en scène que le scénario n'avait pas prévue je n'ai d'autre choix que de faire quelques brèches dans le pourquoi qui me pousse à étaler mon quotidien dans un champ de vision tellement étroit que ça ne laisse passer qu'un filet de voix ceux d'à-côté sont là à vouloir décomposer mon présent pour en faire un objet de silence je longe un long corridor du côté du passé simple me réfugie en un lieu conçu pour absorber la grogne du jour hélas la nuit n'est pas venue hier j'ai oublié de sonner qu'importe d'autres nuits viendront et s'ensuivra une déflagration que le monde n'a encore jamais connue je sens que le temps n'est plus à la fiction mais plutôt à la lubrification des peaux desséchées je ne suis plus à l'ordre du jour dès que ma nuit s'endort je pratique le silence sans intention malfaisante tout pareil à la mort à ses moments hermétiques c'est un peu comme ces histoires qui n'intéressent personne sauf la personne qui les raconte mais elle pense qu'elle ne peut pas parce qu'en réalité ce ne sont pas de vraies histoires ce sont des souvenirs effarouchés trop lointains pour être racontés parfois le dimanche dans mes moments de répit j'étale tous mes mots sur le divan je les livre à l'assaut des passants sans cesse ils défilent dans mon salon parmi les cadavres mutilés du pouvoir ensuite ils s'en retournent silencieusement à leur monotonie je ne les revois plus je ne suis là qu'en passant sur une surface ensoleillée et ce qui est en noir n'est qu'illusion ce jour parmi les loups se dégrade je m'absous à l'avance en réfléchissant aux effets d'une digestion trop rapide de la vie de ses accoutumances c'est peut-être une autre histoire à dormir debout derrière un paravent un sujet à la mode qui se promène en ascenseur comme si les hauts et les bas ne faisaient plus partie de la famille sans douleur sans cris je tente de me frayer un passage à travers les silences et les mots qui ne se prononcent jamais heureusement il y a les sourires de l'imaginaire ils savent si bien transmettre la sève d'un froid à l'autre surtout l'hiver lorsque mes images s'en vont expirer dans une phrase je bascule dans une rêverie ça rafraîchit le quotidien qui s'annonce brutal je pose ensuite des regards indécents sur le monde par un miroir sans tain cela me permet d'entrouvrir des portes et d'en refermer d'autres je peux ainsi énumérer par leurs petits noms toutes les portes ouvertes et celles qui sont fermées cette fonction renouvelle le silence lorsque je marche pieds nus sur la sellette investie d'une mort amoureuse figée entre deux jours trop gris je me fais du cinéma en attendant que le discours réapparaisse en attendant que les formes prennent corps en attendant la promesse des chuchotements des sueurs des légitimes défenses des suffocations des abandons et parfois des entorses en attendant le lever du rideau je peux prendre le risque de parler de Dieu pour éviter l'engourdissement mais je pense que le temps n'est pas encore venu je pourrais aussi parler de l'amour toutefois je pense que ça peut attendre encore quelques jours il y a bien quelques passages rouge feu passionné pour les urgences ça peut faire périr d'un coup sec ce n'est pas ce que j'envisage pour l'avenir nous sommes jeudi et la mort peut bien attendre ce jour unique fait le tour sur lui-même taquine les fantômes que j'emprisonne dans ma mémoire ma douleur à l'os les agace je fais semblant de trépasser un peu cela me repose en paix j'ai alors tout ce qu'il faut pour prendre parole pour prendre pied quelque part au monde je sais que tout n'est que projection de ce qui n'évolue pas ça s'agglutine aux neurones comme un vieux microbe désenchanté de plus ça salit les rideaux je lorgne parfois du côté de la porte sans rien dire sculptée à même mon ennui il n'y a plus de tragédie ce matin est en état de grâce le temps fiévreux me parcourt en silence je n'avais pas remarqué que je m'étais endormie et maintenant je rêve je songe à mes rêves inquiets je m'inquiète

    Commentaire de k-rim (29/03/2006 16:12) :

    choz si pur qu'est le chagrin que l'on verse chak lendemain,c oci pur qu'une larme de pluie,que par la suite le temp essuie...





    i love you

    28/03/2006 23:09

    i love you


    je sé pa koi fer je te jur !!!!! si un jour kelkin me demande ki j aime je dié toi si kelkin me demande ki je deteste le plus je diré TOI !!! Je t aime é je te deteste un sentimen etrange ke je ne peu pas exprimé avk des simple mot!!! je t aime é je t aime ...........................




    soukyyy

    25/03/2006 16:01

    soukyyy


    soukyy ma chérie  je t'adore grave  nari ca fait lemps  mrd tu me manque trop

    j'espére quans  se reverra dans pas lentemps

    bisou






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